Dans le désert des Mojaves, au Nord-Est de Los
Angeles. 21 jours d’une longue course poursuite...Impossible à l’écoute
de Death Road 2099 de ne pas penser à Duel, à la musique de Billy
Goldenberg... Mais l’évocation est très vite dépassée par l’ampleur
phénoménale de cette bande sonore imaginaire. À la façon de The
Avalanches et de son Since I Left You, construite avec des samples, et
uniquement des samples. De Bernard Herrmann, compositeur de la partition
de Taxi Driver à Joy Division... De musique noise au heavy métal. Et
tellement d’autres.
Pour un cataclysme angoissant, mais enivrant. Un vertige en forme d’apothéose, de travail d’orfèvres, de chirurgiens. Une orgie musicale, de cavalcade plein régime. Plein volume qui dérouille, déroule, déraille...Où les fragments s’entrechoquent, se suivent, se mêlent. Émergent ainsi 13 pièces hors du temps, ou étrangement anachroniques, parfois teintées d’une furieuse énergie électronique.
Des nappes de cordes, des cuivres, des riffs sanglants, des envolées épiques, des voix fantomatiques...Cette fausse bande son plonge à corps perdu dans l’inconscient cinématographique. Ou quand la musique devient l’acteur principal, qu’elle passe devant les images, générant sa propre course. Qu’elle se suffit alors à elle-même, centre d’attraction... Machine à rêve, à faire peur, à précipiter dans le vide, à s’oublier dans son décor.
Pour un cataclysme angoissant, mais enivrant. Un vertige en forme d’apothéose, de travail d’orfèvres, de chirurgiens. Une orgie musicale, de cavalcade plein régime. Plein volume qui dérouille, déroule, déraille...Où les fragments s’entrechoquent, se suivent, se mêlent. Émergent ainsi 13 pièces hors du temps, ou étrangement anachroniques, parfois teintées d’une furieuse énergie électronique.
Des nappes de cordes, des cuivres, des riffs sanglants, des envolées épiques, des voix fantomatiques...Cette fausse bande son plonge à corps perdu dans l’inconscient cinématographique. Ou quand la musique devient l’acteur principal, qu’elle passe devant les images, générant sa propre course. Qu’elle se suffit alors à elle-même, centre d’attraction... Machine à rêve, à faire peur, à précipiter dans le vide, à s’oublier dans son décor.
Yan Kouton
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