Deux EP d’une élégance précieuse et légère.
Rapid Douglas compose depuis 2005 une musique gorgée d’une électro
ultra-dansante, synthétique irradiée de psychédélisme et de froideur
aussi. Un charme singulier qui réside dans ce beau paradoxe...Un
équilibre fragile mais parfaitement maîtrisé d’insouciance et de
profondeur. Avant toute chose, il faut absolument (ré)écouter encore et
toujours Palm Trees & You et Waves. Deux bijoux impérissables.
Cultivés et copurchics.
Ensuite seulement, la relecture qui en est faite sur Rapid Douglas Remixed prend tout son sens. Parce que les titres y explosent entre les mains d’artistes et de musiciens brillants et inventifs qui, tous, développent en leur nom un univers passionnant. Ils représentent une scène émergente pour ceux qui ne les connaissent pas encore. Une scène déjà puissante et aboutie pour les autres. Écouter Delskiz et son remix de Go !, très fort, au niveau maximum autorisé, c’est prendre le risque magnifique de tout lâcher, de partir se griller entièrement au soleil pâle d’une plage imaginaire. Un verre à la main, des larmes aux yeux, de joie et de peine, parce que les deux sont liées d’une certaine façon.
C’est prendre le risque de retrouver une part de jeunesse perdue, de perdre l’audition mais de courir également après un paradis disparu, céleste séjour taillé par la danse et le son martial, comme une injonction impossible à refouler. Et tous les morceaux sont de ce furieux calibre. Tous, ils produisent le même effet : euphorisant, élégiaque, ténébreux. Une entrée dans l’été forcément idéale. A toute blinde, ensoleillée et brumeuse tour à tour.
Ensuite seulement, la relecture qui en est faite sur Rapid Douglas Remixed prend tout son sens. Parce que les titres y explosent entre les mains d’artistes et de musiciens brillants et inventifs qui, tous, développent en leur nom un univers passionnant. Ils représentent une scène émergente pour ceux qui ne les connaissent pas encore. Une scène déjà puissante et aboutie pour les autres. Écouter Delskiz et son remix de Go !, très fort, au niveau maximum autorisé, c’est prendre le risque magnifique de tout lâcher, de partir se griller entièrement au soleil pâle d’une plage imaginaire. Un verre à la main, des larmes aux yeux, de joie et de peine, parce que les deux sont liées d’une certaine façon.
C’est prendre le risque de retrouver une part de jeunesse perdue, de perdre l’audition mais de courir également après un paradis disparu, céleste séjour taillé par la danse et le son martial, comme une injonction impossible à refouler. Et tous les morceaux sont de ce furieux calibre. Tous, ils produisent le même effet : euphorisant, élégiaque, ténébreux. Une entrée dans l’été forcément idéale. A toute blinde, ensoleillée et brumeuse tour à tour.
Yan Kouton
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