Ruban stoner, pièce maîtresse pour
basse... C’est une expérience sonore unique qu’offre cette traversée. La
traversée d’un souffle musical puissant, monolithe que ne laisse
apparaître ses détails et nuances qu’au fil d’écoutes. De plus en plus
profondes, de plus en plus hypnotiques. Et, trésor de cet incroyable
voyage, la guitare basse, tressée de programmations rythmiques, dévoile
une infinité de paysages, de décors, de sentiments. Un périple rappelant
des crossovers musicaux d’anthologie. Où le jazz, le rock, les
musiques électroniques entrelaçaient des sonorités avant-gardistes.
Il y a une dimension exceptionnelle dans la démarche de Glossop, une
volonté saisissante de défricher des territoires nouveaux, parce qu’elle
s’appuie sur une culture, en tout cas on le ressent ainsi, insensée,
brassant des kilomètres de références. Le résultat est passionnant,
déroutant, dansant. Confrontant la froideur du post-punk - cette basse
posée sur des rythmes saccadées, mêlée à des modulations étranges
parfois - au groove synthétique d’Herbie Hancock. Neu ! chez Jaco
Pastorius...
L’expérimentation est totale, parsemée de merveilles absolues...« Lent et Lourd » est un monstre au décollage prodigieux qui, envol pris, arrache des larmes...La piste de basse peu à peu se déploie au milieu d’une averse bouleversante et scintillante. « Valseur » déroule un krautrock redoutable et pesant, mitraillé...« Funky Dreamer », pièce brûlante, possède un cœur énorme, démesuré. Une puissance presque inquiétante, avant d’éclater de l’esprit au corps...et de déclencher une danse frénétique. « Basse active », hérissée de claquements, instille un groove froid, répétitif... « Haze Roche » se pose comme un jazz autiste, étouffé qui pourtant parvient à délivrer sa phrase musicale somptueuse et sensible. Et « L’invitation »... L’invitation est renversante... Où les génies de Vania De-Bie Vernet et d’Arnaud Le Gouëfflec se fondent dans une messe noire et discrètement psychédélique, qui tutoie Faust...
Lien vers l'article sur À Découvrir Absolument
L’expérimentation est totale, parsemée de merveilles absolues...« Lent et Lourd » est un monstre au décollage prodigieux qui, envol pris, arrache des larmes...La piste de basse peu à peu se déploie au milieu d’une averse bouleversante et scintillante. « Valseur » déroule un krautrock redoutable et pesant, mitraillé...« Funky Dreamer », pièce brûlante, possède un cœur énorme, démesuré. Une puissance presque inquiétante, avant d’éclater de l’esprit au corps...et de déclencher une danse frénétique. « Basse active », hérissée de claquements, instille un groove froid, répétitif... « Haze Roche » se pose comme un jazz autiste, étouffé qui pourtant parvient à délivrer sa phrase musicale somptueuse et sensible. Et « L’invitation »... L’invitation est renversante... Où les génies de Vania De-Bie Vernet et d’Arnaud Le Gouëfflec se fondent dans une messe noire et discrètement psychédélique, qui tutoie Faust...
Yan Kouton
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