[ #superapes50 ]
50 chroniquée sur Muzzart et Benzine. Pour fêter ça, la compilation vient de passer à 3€ en digital et restera gratuite pour toute commande supérieure à 6€ sur notre page bandcamp (hors faris de port), et à 5€ frais de port inclus.
Label nantais artisanal et productif, Super Apes
profite de sa cinquantième sortie pour convier tous ses artistes, mais
aussi certains autres "de proximité", à œuvrer à cette compilation
intitulée 50, forte de quinze titres
qui, en plus de leur imprenable qualité, illustrent bien l'esprit et la
profondeur musical de la structure Super Apes.
D'emblée, on est mis sur les bons rails avec Serpent et son rock urgent, son refrain obsédant (We could think he was asleep; eux, en tout cas, sont loin de l'être), puis Rapid Douglas
et ses élans synthétiques animés. La teinture est lo-fi, on ne fait pas
dans le surproduit et au contraire de ça, c'est le "vrai" qui prime.
Les synthés ornent l'excellent Banana cold drama de Kim, à la pop groovy finaude, dans la foulée c'est la folk/lo-fi de John Trap, qu'on croirait jouée à côté de soi, qui fait mouche avec Like a friend. Vania de Bie Vernet dépouille encore plus le contenu avec le très pur Veluwe, Monsieur Free réitère un canevas folk/lo-fi ombrageux sur Drunken birds can fly. Paulj Kaléïdoson livre à son tour un essai aux sons ludiques, qui aurait toutefois gagné à s'étendre. Arnaud le Gouëfflec vs. Jorge Bernstein and the Pioupioufuckers
signent ensuite des textes délirants sur fond folk épuré. L'esprit
demeure, on est toutefois heureux de voir la folk se muer en trame plus
vigoureuse lorsque Chuck Shumann & Trevor Bennett usent d'une électro inclassable avec leur probant The future has been cancelled.
Le panel est donc large, la liberté de ton revendiquée. Moli s'essaye lui aussi à l'électro, pas plus "rangeable", avec son Dahahahda, et ce avec autant de créativité. Peter Woodwind se fait lo-fi et mélodieux avec That's what I say, The odd bods hausse la cadence l'espace d'un Valentine
alerte et griffu, post-punk des plus "côtoyables" serti de sons
synthétiques. La boucle est presque bouclée, mais ce serait sans compter
avec, à nouveau, Jorge Bernstein et ses acolytes
préférés, qui balancent cette fois morceau plus rock, alerte et bluesy,
stylé à souhait. Ils complètent l'éventail avec classe, imités en cela
par Poppy no good (Hémoglobine) à la pop lo-fi superbement noisy, vigoureuse. La conclusion revenant à Little Donkey qui s'appuie sur sa voix caverneuse, couplée à une trame folk sobre, pour mettre fin à cet excellent "50" qui honore sans conteste un label précieux.
Des gens dans l’ensemble fort recommandables, si ce n’est plus, des artistes singuliers, amis ou pensionnaires du label Super Apes, à (re)découvrir ici dans des registres très variés.
La compilation est proposée en digipack 15 titres, 5€ frais de port compris, ou gratuite pour toute commande de plus de 6€ (hors frais de port) sur la page Bandcamp de Super Apes !
La compilation est proposée en digipack 15 titres, 5€ frais de port compris, ou gratuite pour toute commande de plus de 6€ (hors frais de port) sur la page Bandcamp de Super Apes !
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