Depuis 2004, SUPER APES, label nantais artisanal et productif, propose d'éclectiques expériences auditives gravées sur différents supports plastiques (CD, vinyles, k7, disquettes...), également disponibles numériquement par le biais des technologies modernes via notre page Bandcamp.

Au programme : Jorge Bernstein & the pioupioufuckers, Arnaud Le Gouëfflec, Vania de Bie-Vernet, Kim Giani, Valse Noot, Cheever, I'd Prefer Not To, An Ocean Of Embers, Butcher & Szyslak, Serpent, Les Blousons, Chafouin, Donkey Saplot, Plaisir Coupable, Moli, Rapid Douglas, Peter Woodwind, Christian Rock Fièvre, The Odd Bods, Bachbullbyrd, Glossop, Poppy No Good, Kaleidoson, monsieur free, Cheaptracks, The Planet Of The Super Apes...


lundi 20 novembre 2017

Carpentry / Indiepoprock

Il est des musiciens qui érigent des univers aussi brillants qu’en dehors des circuits attendus. Prouvant, si besoin était, que la musique est un art avant tout. Et, qu’à ce titre, elle se nourrit moins de reconnaissance massive que d’un sens créatif profond et déterminé. John Trap est de ces musiciens là.
Au cœur d’un monde d’une richesse hors norme, capable de composer des chansons rock belles et foutraques, d’un niveau équivalent aux merveilles de Eels, il sait également exploser ce format indé/lo-fi pour s’aventurer vers des contrées libérées de tout formatage.
Maître des collages, véritables objets sonores en suspension, comme des mobiles, où se télescopent extraits de films, pièces musicales déconstruites, fulgurances électriques et électroniques, John Trap montre avec “Carpentry” une autre facette de son immense talent. Compositeur d’une bande son imaginaire calée sur les films de James Cameron ou John Carpenter, il livre une pièce monstrueuse, noire et dansante, inquiétante et d’une densité assez hallucinante.
Beaucoup mieux qu’un hommage, ou qu’une déclaration d’amour à ce cinéma d’horreur, futuriste ou gore, “Carpentry” est, à sa façon, un chef d’œuvre.


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