Au cœur d’un monde d’une richesse hors norme, capable de composer des
chansons rock belles et foutraques, d’un niveau équivalent aux
merveilles de Eels, il sait également exploser ce format indé/lo-fi pour s’aventurer vers des contrées libérées de tout formatage.
Maître
des collages, véritables objets sonores en suspension, comme des
mobiles, où se télescopent extraits de films, pièces musicales
déconstruites, fulgurances électriques et électroniques, John Trap montre avec “Carpentry” une autre facette de son immense talent. Compositeur d’une bande son imaginaire calée sur les films de James Cameron ou John Carpenter, il livre une pièce monstrueuse, noire et dansante, inquiétante et d’une densité assez hallucinante.
Beaucoup
mieux qu’un hommage, ou qu’une déclaration d’amour à ce cinéma
d’horreur, futuriste ou gore, “Carpentry” est, à sa façon, un chef d’œuvre.
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