Que
Gérald, auteur des lignes ci-dessous et des articles qui ont accompagné
les morceaux cités, ainsi que toutes les personnes participant de près
ou de loin à cet irremplaçable médium de découvertes musicales soient
remerciées et vénérées jusqu'à la nuit des temps.
Allez
Gérald ! Ce sont les 10 premières années qui sont les plus difficiles !
Tu verras les 10 suivantes sont beaucoup plus coules.
"J’ai longtemps cherché quelle entité pouvait se cacher derrière ce
nom de groupe. Un groupe monté de toute pièce par des gallinacés
échappés de Chicken Run ? Un gang dissident de chez Loué suite à une OPA
lancée par une firme chinoise voulant concurrencer KFC ? Une secte
prenant la prise de bec comme l’unique façon de faire l’amour ? Mais ces
recherches étaient vaines, car pour chercher quelque chose, il faut que
celle-ci ne s’impose pas, alors que chez Jorge Bernstein & the Pioupioufuckers,
l’évidence est auditive. Jorge Bernstein & the Pioupioufuckers est
une excroissance du rock, non pas maline, mais maligne, nous attirant
par un rictus pour mieux nous transformer en oiseau possédé, comme les
moutons bêlant d’une sacristie sectaire mais rigolarde quand elle est
rudoyée par Jorge, ses frères et son frère des écrits apocryphes d’une
bible fantasque et attirante.
Élevé par l’excellent label Super Apes qui trace des chemins de traverse sur un plan déjà bien contrarié, Jorge Bernstein & the Pioupioufuckers
est un membre central, un astre délirant sans orbite. Ne cherchez pas, nous avons trouvé pour vous."
Gérald De Oliveira
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